C’est au Québec que la discrimination est la moins présente au Canada.
Le fléau a tout de même touché 23% de la population depuis 2010. Ailleurs au pays, on compte environ 33 % de citoyens discriminés et le pourcentage monte même à 36 % en Colombie-Britannique.
Ces données sur la discrimination se basent sur la perception des victimes face à un traitement injuste.
Les facteurs ethnoculturels arrivent en tête des motifs de discrimination les plus fréquents selon l’Institut de la statistique du Québec qui a colligé ces données à partir de données de Statistique Canada.
Ce genre de traitement négatif a été subi plus particulièrement dans le contexte du travail et dans les services tels les magasins, les restaurants et les banques.
Que ce soit lors d’une demande d’emploi, en cours d’emploi ou lors d’un avancement en emploi, environ 13% de la population québécoise et 18 % des autres canadiens, de 15 ans et plus, ont vécu de la discrimination quant à leur appartenance ethnique ou culturelle.
Ce traitement défavorable a aussi été constaté par rapport à la race, la couleur de la peau, la religion ou la langue.
6 % des gens interrogés au Québec ont vécu de la discrimination en raison de leur sexe, leur âge ou leur apparence physique.
L’incapacité physique ou mentale et l’orientation sexuelle de 2% des Québécois ont aussi mené à un traitement injuste.
Pour la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec, la discrimination crée des inégalités et nuit à l’intégration des immigrants et des minorités visibles dans la société.
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