Le ministre a rencontré dimanche son homologue irakien à Bagdad puis des leaders kurdes à Erbil.
Pour des raisons de sécurité, le voyage du ministre n’avait pas été annoncé à l’avance par le gouvernement.
Le but de cette visite était de rencontrer d’abord et avant tout les responsables de la sécurité et de la défense de la région, et de visiter les membres de l’armée canadienne qui y sont déployés.
Le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, s’est rendu en Irak, quelques jours seulement après que les Forces armées canadiennes eurent contribué à repousser une importante offensive du groupe armé État islamique (EI).
Aide-mémoire…
– Les Forces armées canadiennes ont été au cœur d’une opération majeure dans le nord de l’Irak, jeudi dernier , alors que des centaines de combattants extrémistes lançaient une offensive de grande ampleur contre les forces kurdes dans cette région.
– Deux CF-18 ont atteint de leurs missiles un emplacement de combat du groupe armé État islamique (ÉI), au nord-ouest de Mossoul, la deuxième ville en importance du pays.
– Des membres des forces spéciales canadiennes entraînant les combattants kurdes ont aussi ouvert le feu pour appuyer les Kurdes dans leurs efforts pour repousser l’offensive de l’ÉI.
Changement de cap dans la mission canadienne
Le gouvernement Trudeau a annoncé il y a un mois son intention de rapatrier les six avions de chasse canadiens en Irak au cours de l’année qui vient et d’améliorer sa mission d’entraînement auprès des militaires kurdes et irakiens.
Le premier ministre, Justin Trudeau, indiquait que le Canada déploiera plus que les 69 soldats maintenant chargés de la formation des troupes locales qui luttent contre le groupe armé État islamique en Irak.
Retour à une approche plus pacifiste
Le nouveau ministre des Affaires étrangères du Canada, Stéphane Dion, a expliqué récemment également que le Canada misera sur une approche plus pacifiste qui cadre plus avec la politique traditionnelle internationale canadienne.
« Si on réinvestit nos efforts dans l’entraînement des combattants locaux, dans l’assistance qu’on peut donner pour la gouvernance de l’Irak, pour les forces policières, pour l’aide humanitaire, on va être un partenaire plus efficace dans la coalition que d’investir tant d’efforts et tant d’argent pour aboutir à 2 % seulement des forces de frappe aériennes », a-t-il fait valoir.
RCI avec La Presse Canadienne, Radio-Canada et CBC.
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