Retranchée de la place publique et épiée de travers par une proportion élevée de Canadiens, la religion catholique s’est retrouvée progressivement chassée de Noel depuis les années 1950.
Pour les Canadiens, la première image de Noël qui vient en tête est sans doute celle des réunions de famille et des fêtes entre amis, des cadeaux bien sûrs, et des nombreux excès qui viennent avec une table bien garnie. Mais combien de Canadiens passent encore beaucoup de temps à se nourrir des aspects religieux liés pourtant depuis la nuit des temps à cette fête?
La veille de Noël, certains entendront peut-être un oncle ou une tante faire une référence timide au fait qu’il serait peut-être encore temps de se rendre assister à la messe de minuit. Mais des plus jeunes l’en auront peut-être tout aussi vite dissuadé, avec douceur et gentillesse, car la religion pensent-ils à mots couverts n’est plus vraiment de son temps.
Mais, ce déclin religieux dans les célébrations de la fête de Noël au Canada est-il un phénomène vraiment durable ou irréversible? Pourrions-nous en fait céder aux pressions, puis nous laissé entraîner par les traditions des centaines de nouveaux immigrants au pays, notamment du Moyen-Orient ou d’Amérique latine et pour qui la religion est au cœur de leur raison d’être?
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Avec la contribution de Estelle Côté-Sroka, Philippe Marcoux, Rudy Desjardins, Marjorie April, Boris Proulx, Arnaud Decroix
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