La réalité économique de la province canadienne où coule l’or noir à flot est de de plus en plus triste. Le ralentissement des activités maintes fois décrit par les experts et autres économistes a suscité de nombreux licenciements dans différentes compagnies et entrainé le gel de l’embauche.
Du coup, le rêve de nombreux jeunes albertains de se faire une place au soleil se trouve brisé et le taux de chômage ne cesse d’escalader.

À Ottawa, les autorités se disent préoccupées par la situation, ce qui a justifié la descente sur le terrain des ministres fédéraux MaryAnn Mihychuk de l’Emploi, du Développement, de la main-d’œuvre et du Travail, et Kent Hehr des Anciens Combattants et ministre associé à la Défense nationale, qui sont allés toucher du doigt la dure réalité des citoyens albertains.
J’ai écouté et entendu ce qu’avaient à dire les Albertains concernant les difficultés qu’ils affrontent sur le marché du travail. Je suis pleinement déterminée à collaborer avec la province et les employeurs, afin d’aider les Albertains à acquérir des compétences dont ils ont besoin pour obtenir des emplois de bonne qualité et de renforcer le système de formation. Dans l’économie en mutation dans laquelle nous vivons, les Canadiens doivent obtenir des occasions plus nombreuses d’améliorer leurs compétences et d’actualiser leurs titres de compétences. — L’honorable MaryAnn Mihychuk, ministre de l’Emploi, du Développement, de la main-d’œuvre et du Travail

La sixième plus grande province du Canada tire ses revenus des richesses naturelles, du pétrole notamment. L’Alberta se retrouve frappée de plein fouet par les conséquences de la chute des produits pétroliers qui affectent tous ses autres secteurs d’activités.
Son économie tourne au ralenti, la province présente un déficit fiscal qui frôle les six milliards de dollars. Son budget 2015-2016 prévoit en effet des revenus de 43, 8 milliards de dollars et des dépenses qui se situent largement au-dessus de ce montant, soit 49,9 milliards.

Les revenus des redevances des nombreuses entreprises pétrolières et gazières qui ont réduit leurs investissements à long terme, ont connu une baisse de près de 4 milliards en trois ans.
Le nouveau gouvernement provincial se veut malgré tout optimiste et prévoit un retour à l’équilibre budgétaire entre 2019 et 2020
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