Certains immigrants seuls et sans familles ne connaissent pas toujours le Noël féérique des sociétés occidentales

Certains immigrants seuls et sans familles ne connaissent pas toujours le Noël féérique des sociétés occidentales
Photo Credit: Radio-Canada

Quelle fête de Noël pour les immigrants sans famille au Canada?

Comme le veut la tradition chrétienne, Noël est une fête religieuse, mais aussi une occasion d’entraide, de partage, de solidarité, et surtout de retrouvailles  pour les familles.

C’est ainsi que le repas du 24 décembre rassemble très souvent les membres d’une même famille (pères, mères, frères et sœurs, oncles, tantes, cousins) et autres proches autour de la table pour partager le repas festif et suivre par la suite pour certains, la traditionnelle messe de minuit depuis le Vatican.

Cette période que les Canadiens francophones appellent « Temps des fêtes » peut être vécue très différemment selon que l’on est immigrant sans famille et tout seul ou immigrant plutôt bien entouré, en contact avec des familles canadiennes, avec différentes associations et autres centres communautaires à l’exemple du Centre Afrika à Montréal qui a l’habitude d’organiser plusieurs activités mobilisatrices pour les immigrants.

Les centres communautaires ont l’habitude d’organiser plusieurs activités mobilisatrices pour les immigrants à l'occasion de la fête de Noël
Les centres communautaires ont l’habitude d’organiser plusieurs activités mobilisatrices pour les immigrants à l’occasion de la fête de Noël © ICI Radio-Canada

L’expérience de Romuald Babou est l’un des cas qui illustrent la solitude de ceux des immigrants qui, loin de leurs familles dans leur pays natal, ne connaissent pas toujours le Noël féérique des sociétés occidentales.

Pour cet ancien étudiant de l’Université Laval originaire du Cameroun, cette fête de Noël  est un moment de méditation et de recueillement qu’il célèbre dans la simplicité avec son oncle à Québec.

Romuald Babou est immigrant au Québec et il parle de son expérience de Noël dans son pays d'accueil, loin des siens restés au Cameroun, son pays natal
Romuald Babou est immigrant au Québec et il parle de son expérience de Noël dans son pays d’accueil, loin des siens restés au Cameroun, son pays natal © Romuald Babou

Même s’ils n’ont pas eu droit au sapin décoré, aux échanges de cadeaux ou à une invitation à partager des moments de joie et d’émotion, ils ont réussi à sortir de leur solitude en gardant une certaine connexion avec leurs parents au Cameroun à travers des appels téléphoniques, des messages textes et autres échanges par Internet.

Il est très important de maintenir des liens avec ceux qui nous sont chers en cette occasion particulière, a déclaré Romulad Babou qui s’est confié à Alice Chantal Tchandem. Selon lui, bien que la tradition de Noël diffère d’un pays à l’autre, l’esprit demeure le même : celui de créer de nouveaux liens, de les consolider et de les maintenir dans la convivialité et dans l’amour.

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Catégories : Immigration et Réfugiés, Société
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