Motivation et solidarité pour aider à arrêter de fumer

Le « Défi J’arrête  j’y gagne » est rendu à sa 17e édition. Le bilan est plutôt flatteur selon la docteure Christiane Laberge. 400 000 personnes ont pu relever le défi et se considèrent désormais comme des ex-fumeurs.

Différentes motivations les ont portées à ces résultats. La crainte de tomber malade et de souffrir de cancers de la gorge, de la vessie, de l’œsophage, des poumons entre autres pathologies auxquelles elles s’exposent en avalant la fumée de leurs cigarettes.

Le respect pour les autres en décidant de ne pas les intoxiquer à travers leurs comportements de fumeur, la contrainte légale qui restreint l’espace où les personnes peuvent fumer.

Tel que l’a relevé la porte-parole du  « Défi j’arrête j’y gagne », au regard de toutes ces considérations, il y a plus de 60 % de personnes qui désirent réellement arrêter de fumer et qui ont besoin d’une communauté de gens comme elles pour s’aider à atteindre cet objectif.

Pour rentrer dans cette communauté, les fumeurs concernés doivent d’abord s’inscrire en ligne sur le site du Défi pour définir quel type de fumeurs ils sont. Ils devront par la suite décider réellement d’arrêter de fumer et se fixer une date pour le faire.

Madame Laberge qui est par ailleurs médecin de famille a tenu à rappeler qu’en s’inscrivant comme c’est le cas depuis le 1^er janvier 2016 pour certains fumeurs, l’on s’engage entre le 1^er mars et le 1^er avril à ne pas fumer.

Interrogée par Alice Chantal Tchandem, docteure Laberge a soutenu que cette technique a une efficacité prouvée internationalement, car au bout d’un an, elle a permis à 1/3 de fumeurs de s’abstenir totalement de fumer.

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