Reconnaissance faciale

Logiciel de reconnaissance faciale

La reconnaissance faciale, bientôt à la frontière canadienne?

Les services frontaliers souhaitent utiliser à tous les points d’entrée au pays une technologie qui compare les caractéristiques faciales des voyageurs entrants avec les photos d’individus indésirables au Canada.

Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada met en garde les services frontaliers contre les risques de « faux positifs » — des voyageurs qui seraient embêtés à tort, et à répétition, lors de leur arrivée au Canada.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) évalue l’efficacité de la technologie dans des situations réelles à la frontière ainsi que dans diverses conditions d’éclairage et de mouvement de foule.

Les services de science et de génie de l’agence mènent discrètement des recherches, avec divers partenaires, afin de mesurer l’efficacité de cette technologie utilisant les images vidéo de voyageurs.

Cette nouvelle initiative fait partie de l’arsenal biométrique que souhaite adopter le gouvernement canadien pour lutter contre le terrorisme et l’arrivée de criminels étrangers.

La biométrie utilise les caractéristiques individuelles — comme les empreintes digitales et la reconnaissance de l’iris ou du visage — afin d’identifier des personnes.

© iStock

Dans son plus récent rapport annuel, le commissaire à la protection de la vie privée indique que son bureau a donné à l’Agence des services frontaliers du Canada des avis « sur les risques d’atteinte à la vie privée, notamment celui de “faux positifs”, qui pourraient entraîner une vérification secondaire et un examen minutieux injustifiés pour certaines personnes » .

Le commissaire demande aussi à cette agence d’entreprendre une évaluation des « risques techniques ainsi que les risques d’atteinte à la vie privée et les répercussions connexes qu’il faudra prendre en compte » au cours de l’évaluation même de cette technologie.

Si les services frontaliers disent collaborer avec le Commissariat à la protection de la vie privée, ils admettent envisager de tester le nouveau système en « situation réelle ».

Selon le Commissariat à la protection de la vie privée, le système de reconnaissance faciale, pour se révéler efficace, doit pouvoir compter sur des images numériques de bonne qualité, sur une solide banque d’images, et sur des logiciels qui peuvent faire le lien entre les deux.

Un texte de Jim Bronskill, La Presse Canadienne

Catégories : Internet, sciences et technologies, Société
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