Dans quelques semaines, les ours polaires sortiront de leur tanière à la recherche de nourriture fraiche, en l’occurrence des bébés phoques.
En février 2015, la photographe Daisy Gilardini s’était rendue dans le parc national Wapusk, non loin de Churchill, dans le nord du Manitoba pour y observer ces grands mammifères, très nombreux dans le secteur.
Si on en compte plus de 900, avoir la chance de les voir est une autre histoire.
La photographe d’origine suisse, installée en Colombie-Britannique, a attendu plus de 117 heures avant de capturer de magnifiques images d’une petite famille fort heureuse de courir dans la neige.

« On ne sait jamais si on verra des ours ou non. Ils savent toujours quand [des humains] sont à proximité. Même s’ils se cachent dans leurs tanières, leur fin odorat perçoit déjà les humains et l’essence utilisée par nos véhicules. » Daisy Gilardini
Quand ils sortent pour la première fois de leur abri, les oursons sont très curieux et très joueurs, précise la photographe qui a eu la chance de capter des moments de jeux uniques.
Les clichés, pris il y a un an, ont déjà eu le temps de faire le tour des réseaux sociaux et continuent de susciter beaucoup d’intérêt.

Spécialisée dans la photographie des régions arctiques et antarctiques, Daisy Gilardini compte retourner observer les ours polaires dans quelques semaines au parc national Wapusk, l’endroit le plus méridional où hivernent les ours.

RCI avec CBC et Radio-Canada Manitoba
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