Véritable phénomène de société, les graffitis envahissent l’espace public et prolifèrent sur toutes sortes de supports.
Considérés de l’art urbain par certains, ils sont une vraie nuisance pour d’autres qui cherchent par tous les moyens à s’en débarrasser.
Mais le nettoyage coûte cher et les municipalités canadiennes tentent de trouver des moyens rapides et efficaces pour faire disparaitre les tags de toutes sortes.
Les services de transports en commun sont invités à se munir de pellicules antigraffitis pour recouvrir les fenêtres de leurs véhicules.
Dans les grandes villes que sont Montréal, Toronto, Edmonton et Vancouver, les nouveaux tramways et voitures de métro en sont équipés. Ces pellicules permettent de faciliter le nettoyage par contre elles ne permettent pas de lutter contre les «scrachittis», ces graffitis gravés avec une lame.
Chez Bombardier, le plus grand constructeur de véhicules de transport sur rail au monde, les commandes pour des protections antigraffitis viennent de partout.
Le nettoyage des graffitis coûterait des milliards de dollars aux contribuables dans le monde.
RCI avec La Presse Canadienne
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