L’ostéoporose est une maladie grave qui frappe principalement les personnes à partir de la trentaine au Canada.
C’est une maladie que peu de personnes connaissent, pourtant ses risques et ses conséquences sont énormes pour la population.
D’après un sondage que vient de mener Ostéoporose Canada, d’ici 2035, 42 000 personnes se fractureront la hanche chaque année au Canada. Le facteur génétique, l’alimentation, la sédentarité et les conditions climatiques sont en cause.
C’est une situation alarmante qui appelle à agir tout de suite, affirme Jacques Brown, rhumatologue au Centre hospitalier de l’université Laval et membre du comité scientifique d’Ostéoporose Canada.
La première chose à faire c’est de bien s’informer sur cette maladie, car le sondage révèle que 1,4 million de Canadiens en sont atteints actuellement, et pourtant seulement 5 % des personnes interrogées se considèrent bien informées sur le sujet.
Les femmes qui sont aussi parmi les personnes les plus susceptibles de développer cette maladie ne sont pas sensibilisées sur l’importance d’avoir un apport en calcium en harmonie avec les Lignes directrices qui recommandent d’en consommer entre 1 000 et 1 200 mg tous les jours.
L’apport alimentaire quotidien pour ces femmes est insuffisant, relève monsieur Brown qui précise qu’elles sont nombreuses à n’en consommer que 300 mg par jour.
Bien plus grave, ajoute-t-il, 80 % des Canadiens qui se fracturent un os ne sont jamais soumis à une évaluation pour déceler une possible ostéoporose sous-jacente.
Il est clairement établi que la majorité des fractures osseuses chez les personnes de 50 ans et plus sont dues à l’ostéoporose.
Jacques Brown pense qu’il est nécessaire pour chaque Canadien de prendre des mesures pour prévenir cette maladie en consommant par exemple des aliments riches en calcium, d’intégrer des suppléments de vitamine D dans son alimentation ainsi que la pratique régulière d’une activité physique.
Non seulement l’on pourra ainsi réduire la mortalité reliée à cette maladie, mais aussi permettre au système de santé de réaliser des économies substantielles dans le cadre du traitement de l’ostéoporose et des fractures qui y sont reliées et qui coûte 2, 3 milliards de dollars chaque année.
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