Et un plus grand risque de suicide chez les adultes

Un adulte qui a subi une commotion cérébrale a trois fois plus de risque de se suicider à plus ou moins long terme selon des chercheurs ontariens, dont l’étude a été publiée dans le journal de l’Association médicale canadienne.

Le délai entre la commotion et le décès par suicide est en moyenne de 5,7 ans.   L’âge moyen au moment du suicide était 44 ans.

En étudiant 235 000 patients, Donald Redelmeier et Michael Fralick ont expliqué que les médecins pouvaient sous-estimer l’impact d’une commotion cérébrale sur la santé d’une personne en raison de la rapidité avec laquelle les symptômes pouvaient se résorber.

Une commotion cérébrale est un traumatisme cérébral si grave que la fonction cérébrale se trouve modifiée pour un bref moment. Lorsqu’ils sont heurtés ou secoués, les tissus mous du cerveau peuvent se déplacer à l’intérieur du crâne et se cogner contre les os durs. Il peut s’ensuivre des ecchymoses, de même que la rupture de vaisseaux sanguins et certaines lésions aux cellules nerveuses.  (sante.canoe.ca)

Le lien entre la commotion cérébrale et le suicide persistait chez les patients qui ne présentaient pas d’autres facteurs de risque psychiatriques.

© IS/iStock

Précision surprenante

Le risque à long terme de suicide est encore plus important si la commotion s’est produite pendant la fin de semaine. Ceux qui avaient été blessés un samedi ou un dimanche étaient quatre fois plus à risque.

Les athlètes professionnels ou les militaires ne sont pas les seuls à subir des commotions cérébrales.  Il s’agit de la blessure au cerveau la plus répandue au Canada, avec quelque 400 000 cas recensés chaque année.

En 2012, près de 4000 personnes se sont suicidées au Canada

RCI avec La Presse Canadienne

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