Chacun de nous a déjà consommé de l’huile de canola une ou plusieurs fois dans sa vie.
D’après les scientifiques du Conseil canadien du canola, Cette huile extraite des graines de la plante de canola figure parmi les plus saines au monde et elle est très prisée pour sa faible teneur en gras, ses qualités culinaires et ses bienfaits sur le système cardiaque, mais certaines organisations ont classé plusieurs de ses lignées parmi les produits transgéniques.

Une histoire de réussite agricole pour le Canada
Le Canola doit son existence à l’innovation de chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de l’Université du Manitoba.
En effet, en 1970, s’appuyant sur des techniques traditionnelles de culture sélective des plantes, ces chercheurs réussissent à développer sa culture.
La plante qui appartient à la famille des choux-fleurs et des choux est présentée comme l’une des plus importantes cultures d’oléagineux au monde.
Du fait de son origine à 100 % canadienne, le Canola tiendrait son nom de la contraction de Canada et de ola, ce qui signifie « huile ».

En plus de produire de l’huile pour les humains, le canola offre également des tourteaux pour les animaux ainsi que de la matière première pour les biocarburants, notamment le biodiésel produit au Canada.
Il permettrait ainsi de réduire 90 % de gaz à effets de serre sur son cycle de vie.
Un moteur économique que le gouvernement fédéral appuie
La contribution du canola à l’économie canadienne est importante. Ce secteur génère 7,4 milliards de dollars en recettes monétaires à la ferme et plus de 9 milliards en exportations.
Environ 85 % de la production nationale sont vendus à l’étranger, principalement vers le Japon, la Chine, le Mexique et les États-Unis.
En 2014, le niveau des exportations de graines a frôlé les 10 millions de tonnes pour une valeur de 5, 2 milliards de dollars.
Pour rentabiliser davantage l’industrie du canola, le gouvernement fédéral va bientôt y injecter 980 000 dollars dans le but de soutenir la recherche et de stimuler l’innovation.

Cette recherche qui porte sur le contrôle des maladies, l’établissement des peuplements et la gestion de la fertilisation sera menée par les chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada en collaboration avec le Conseil canadien du canola.
En appuyant ainsi le plan stratégique de l’industrie du canola d’atteindre un rendement de 52 boisseaux l’acre d’ici 2025, il est question d’améliorer la production dans le but de répondre à une demande mondiale qui ne cesse de croître et qui atteint les 26 millions de tonnes.
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