Si bien des coeurs sont excités à juste titre en cette journée de la St-Valentin, fête des amoureux, nombre d’enfants, eux, ne souhaiteraient qu’une chose: avoir un coeur qui bat normalement
Ce dimanche 14 février, le coeur est véritablement à l’honneur. C’est la St-Valentin, l’occasion tout indiquée pour les amoureux de s’offrir des cadeaux, échanger des marques de tendresse et d’affection, bref, de manifester des preuves d’amour.
Mais le 14 février c’est aussi la Journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales. La cardiopathie congénitale est la malformation congénitale la plus courante chez les nouveau-nés et touche environ 1 % des naissances vivantes.
Une malformation mystérieuse gérée de mieux en mieux
Une cardiopathie congénitale apparaît lorsque les vaisseaux sanguins qui se trouvent près du cœur ne se développent pas convenablement avant la naissance. S’il y a une soixantaine d’années, à peine 2 nouveau-nés sur 10 atteints de malformations cardiaques complexes atteignaient l’âge adulte, aujourd’hui, les choses ont complètement changé. D’après la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC, plus de 90 % de ces enfants malades atteignent l’âge adulte. La raison: les importantes percées médicales des dernières années,
Mais, malgré ces récentes accumulations de connaissances, les cardiopathies congénitales conservent encore une bonne part de mystère, selon le Dr Luc Beauchesne, Cardiologue et Directeur la Clinique de cardiopathie congénitale de l’adulte d’Ottawa.
ÉcoutezUne pathologie qui ne se limite plus aux enfants
Pour la St-Valentin donc, on peut faire d’une pierre deux coups: prendre soin, au sens figuré, du coeur de l’être aimé, et en même temps, s’impliquer dans la cause des personnes qui, elles, ont au sens propre, des problèmes avec leur coeur.
D’autant plus que la cardiopathie congénitale naguère perçue comme une pathologie de l’enfance, est désormais considérée comme un problème de santé publique normal. Elle est devenue une maladie sans âge, en raison à la fois de la croissance du nombre des cas, mais aussi de la possibilité de vivre plus longtemps avec celle.
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