Des villes intelligentes

Avec l'avènement des villes intelligentes, de nouvelles préoccupations éthiques voient le jour
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Villes « intelligentes » ou villes «sous surveillance »?

La ville «  intelligente » est un concept à la mode.  Bien des maires des grandes et petites villes canadiennes rêvent de voir leur cité porter cette étiquette. Et pour cause : au-delà du prestige qui va avec cette appellation, théoriquement,  une telle ville est branchée aux technologies de l’information et de la communication.

Voilà qui est censé améliorer la qualité de certains services aux citoyens et réduire les coûts d’autres, tout en favorisant un développement économique respectueux de l’environnement.

Pour les responsables des villes intelligentes, les avantages sont nombreux. Entre autres choses, la gestion des infrastructures est améliorée. On parle ici du transport, de l’eau, des énergies, des services d’urgence, de la prise de décision en temps réel, des équipements publics, du tri de déchets, etc..

De leur côté, les citoyens peuvent profiter des applications en matière de domotique, d‘internet sans fil, d’internet des objets, de circulation, de communications interactives avec les institutions publiques ou privées, etc.

La ville intelligente au bout de ses doigts à l’aide d’applications sur appareil mobile
La ville intelligente au bout de ses doigts à l’aide d’applications sur appareil mobile © iStock

Plusieurs questions et peu de réponses

Dans le cas du Québec, les villes sont-elles réellement prêtes à devenir intelligentes? Responsables des villes et citoyens sont-ils conscients des enjeux éthiques liés à l’émergence de ces villes communicantes? Une communication facilitée entre villes et citoyens constitue-t-elle un gage de démocratie?

Du côté des citoyens à présent, les applications de géolocalisation, les informations personnelles requises pour accéder à certains sites ou services en ligne, les communications anodines et autres données générées par inadvertance ne seront-elles utilisées à d’autres fins? Plus globalement, la ville « intelligente » deviendra-t-elle la ville « sous surveillance »?

Ce sont-là autant de questions qu’on peut se poser et qui préoccupent d’ores  et déjà  la Commission de l’Éthique en science et en technologie du Québec.Mme Nicole Beaudry en est la secrétaire générale.

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Catégories : Internet, sciences et technologies, Politique, Société
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