Plus de 8000 morts, plus de 600 000 habitations détruites. Le Népal a été frappé par un terrible séisme le 25 avril 2015. Le souvenir est douloureux, mais le pays panse progressivement ses plaies. Le Canada fait partie des pays qui volent à son secours pour lui permettre de se remettre de cet autre épisode douloureux de son histoire.
Le séisme de magnitude 7,8 survenu au Népal en avril 2015 a causé d’importants dégâts humains et matériels. Les maisons, les bâtiments publics et diverses autres infrastructures ont besoin d’être reconstruits. Bien plus, il faut que ce pays que les scientifiques présentent comme une petite bande de terre qui s’étend sur 147 181 km² entre le Tibet au nord, l’Inde et le Bangladesh au sud, soit capable de prendre des mesures d’atténuation et de gestion améliorée en cas de nouvelles catastrophes naturelles.
C’est dans ce cadre que le Canada a mis en place une nouvelle initiative pour soutenir les collectivités népalaises. Il est question de mettre 1, 2 millions de dollars à la disposition de ce peuple qui est particulièrement exposé aux risques d’éventuelles catastrophes, à cause de sa situation géographique et de son relief parmi les plus accidentés au monde, notamment autour de la « plus vaste, haute et longue » chaîne de montagne sur terre, l’Himalaya avec ses conditions climatiques rigoureuses.
Le gouvernement canadien qui avait déjà eu à verser 23 millions de dollars en aide humanitaire en réaction aux tristes événements survenus dans la vallée de Katmandou avait été malgré cet appui vivement critiqué pour son « manque de préparation et son improvisation ».
L’on peut imaginer que le coup de pouce d’aujourd’hui est un exercice de rattrapage pour le nouveau gouvernement fédéral pour démontrer que le pays reste sensible au sort des plus vulnérables.
Cette initiative permettra d’appuyer les collectivités vivant en montagne dans leurs efforts de reconstruction et de remise en état après le séisme de 2015 et les connaissances générées seront transmises à l’ensemble de la région en vue d’améliorer la planification en cas de catastrophe et l’état de préparation de manière atténuer les effets dévastateurs de tels événements.
– Le président du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), Jean Lebel
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