Une entente a été conclue entre le ministère de la Famille, les associations de Centres de la petite enfance et de garderies privées concernant les subventionnent aux services de garde. C’est une bonne nouvelle, affirme Marie Simard, la directrice générale de la Confédération des organismes familiaux du Québec, mais le nouveau ministre de la Famille devrait aller plus loin en supprimant tout simplement les compressions budgétaires de 120 millions de dollars qui font très mal aux familles et aux services de garde.
Dans un entretien avec Alice Chantal Tchandem, madame Simard a dit reconnaître que le geste du nouveau ministre de la Famille est un signal fort, alors que les effets néfastes des nouvelles compressions de 120 millions qui s’ajoutent aux 100 millions supprimés en 2014 et aux 74 millions de 2015 commençaient à affecter les services de garde au Québec.

En effet, le gouvernement du Québec avait pris la décision d’imposer en cette année 2016 une compression de 120 millions de dollars aux services de garde, dans le but d’améliorer les « performances de gestion » de ce secteur.
À l’annonce de cette nouvelle, les Centres de la petite enfance et les garderies privées subventionnées avaient décidé de descendre dans les rues pour manifester leur mécontentement, soutenus par les partis de l’opposition

Selon Marie Simard qui remet en cause ces compressions qu’elle qualifie d’excessives, le changement d’attitude du nouveau ministre de la Famille devrait s’inscrire dans la durée et aboutir à l’abolition totale des compressions, ce qui serait économiquement plus rentable pour les familles et permettrait de maintenir différents services importants pour les enfants dans les organismes qui s’occupent de la garde.

Si la compression est effacée pour cette année 2016 uniquement, a-t-elle relevé, dès l’année prochaine, le problème restera entier dans la mesure où les services de garde seront à nouveau confrontés aux difficultés financières. Passée cette année de sursis, ils se trouveront toujours dans l’obligation de consentir les mêmes efforts budgétaires de 120 millions de dollars qui leur sont imposés au nom de l’atteinte de l’équilibre budgétaire du gouvernement libéral.

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