Ce que l’on considérait encore comme de la science-fiction il n’y a pas si longtemps fait maintenant partie de notre quotidien et occupe déjà une place dans une institution muséale.
Le Musée de la civilisation de Québec propose, jusqu’en avril 2017, de découvrir la place qu’occupent les nanotechnologies dans toutes les sphères de notre vie dans le cadre de l’exposition Nanotechnologies : l’invisible révolution.
Nano pour petit… infiniment petit!
« Par “nanotechnologies”, on entend la maîtrise et la manipulation de la matière aux échelles moléculaire et atomique. » Apprend-on sur le NanoPortail du gouvernement du Canada.
Et ces nanotechnologies servent à bien des choses. On les retrouve dans les appareils électroniques, les équipements sportifs, mais aussi dans les cosmétiques et lors de traitements médicaux. Par exemple, pour remplir les trous dans les os après avoir enlevé une tumeur osseuse.
L’exposition explore le potentiel du phénomène nano, les préoccupations qu’il suscite particulièrement sur la santé humaine ou sur l’environnement et les espoirs qu’il génère, entre autres dans les traitements contre le cancer.
L’exposition tente aussi de faire le point sur les connaissances actuelles.
« L’objectif de l’exposition est un peu de faire réfléchir les gens et de les faire se positionner par rapport aux nanotechnologies et dire : “informez-vous, lisez, apprenez à les connaître davantage”. Ça va permettre aux gens de mieux y réfléchir et mieux savoir ce qu’on veut aussi dans la société comme développement technologique. » Anouk Gingras, chargée de projet de l’exposition.
Une étonnante image produite dans les laboratoires de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) fait aussi partie de l’exposition Nanotechnologies : l’invisible révolution. Il s’agit d’une photo prise au microscope dans le cadre de recherches sur les micropiles à combustible. Intitulée Ceci n’est pas un chou-fleur, cette photo montre des nanoparticules d’alliage platine-étain ressemblant à ce légume.
RCI avec Radio-Canada
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