Grâce à cinq projets du Partenariat canadien contre le cancer, les données liées à l'analyse et au traitement seront couplées.

Grâce à cinq projets du Partenariat canadien contre le cancer, les données liées à l'analyse et au traitement seront couplées.
Photo Credit: GI / Dan Kitwood

Banques de données interconnectées contre fardeau du cancer

Le Partenariat canadien contre le cancer soutient une programmation qui permettra de développer et d’améliorer les données reliées au traitement du cancer au Canada.

Grâce à l’initiative de développement concerté des données, cinq projets de couplage de données liées au traitement seront réalisés conjointement par Statistique Canada, la Régie de santé de l’Est-Terre-Neuve-et-Labrador, Cancer Care Nova Scotia et Santé Île-du-Prince-Édouard.

La réalisation de ces projets permettra d’introduire une innovation majeure dans le traitement du cancer au Canada. Les banques de données nationales sur le cancer pourront être interconnectées, ce qui permettra une utilisation plus efficace. 

Le couplage des données permettra par exemple qu'une radiographie de seins comme celle-ci soit plus accessible dans l'ensemble du pays pour assurer un meilleur suivi du patient
Le couplage des données permettra par exemple qu’une radiographie de seins comme celle-ci soit plus accessible dans l’ensemble du pays pour assurer un meilleur suivi du patient © CBC

Les cliniciens de l’ensemble du pays pourront désormais accéder plus rapidement aux différentes données sur la situation des patients qui sont engagés dans un traitement, ce qui leur permettra d’assurer un meilleur suivi.

En améliorant ainsi l’accès aux données sur les radiations, les chirurgies et la chimiothérapie entre autres, il est possible d’établir un lien entre ces données et les données administratives, ainsi que les données sur l’état d’avancement de la maladie du patient.

C’est une avancée considérable parce qu’elle ouvre une passerelle pour les provinces qui pourront pousser leurs analyses plus loin, en prenant en compte les endroits où le traitement respecte les lignes directrices recommandées et en identifiants les points sur lesquels des améliorations sont nécessaires.

Ces projets créeront de nouveaux ensembles de données et de meilleurs liens entre les ensembles de données provinciaux, ce qui permettra une analyse meilleure et plus large des données liées au traitement du cancer qui peuvent aider les cliniciens à comprendre et à évaluer l’efficacité du traitement. Cela pourra, à terme, mener à de meilleurs soins et résultats

Nicole Beben, vice-présidente, Stratégie, au Partenariat.

Le couplage des données à travers Internet représente selon le Partenariat canadien contre le cancer, une « programmation unique en son genre pour développer et améliorer les données liées au traitement du cancer normalisé au Canada »
Le couplage des données à travers Internet représente selon le Partenariat canadien contre le cancer, une « programmation unique en son genre pour développer et améliorer les données liées au traitement du cancer normalisé au Canada » © iStockphoto

Réduire la possibilité de mourir du cancer au Canada

Le Canada est reconnu comme l’un des pays possédant les plus riches banques de données sur le cancer dans le monde. Au début de l’année 2009, le nombre de cas de cancers diagnostiqués au cours des 10 années précédentes était au-dessus de 810 000.

Les statistiques de 2015 sur l’état de cette maladie à l’échelle nationale avaient estimé les nouveaux cas à 196 900 (à l’exclusion de 78 300 cas de cancers de la peau autres que le mélanome) et à 78 000, le nombre de décès causés par cette maladie.

L’implication des différentes provinces et des organismes nationaux dans le processus de mise en place d’un système national interconnecté, vise avant tout à assurer l’atteinte des objectifs de la Stratégie canadienne de lutte contre cette maladie qui va toucher 2 Canadiens sur cinq au cours de leur vie et qui en tuera 1 sur quatre, ce qui est énorme.

La stratégie groupée et ciblée à travers cinq projets de plus de 2 millions de dollars intègre :

  • le développement par la British Columbia Cancer Agency, d’un programme pour valider les données sur la chirurgie du cancer;
  • la création par Statistiques Canada, d’un ensemble national de données comprenant le Registre canadien du cancer et les données chirurgicales de la base de données sur les congés des patients et du système national d’informations sur les soins ambulatoires de l’Institut canadien d’information sur la santé;
  • la création d’un lien entre le dossier médical de traitement en radiothérapie électronique et le système de registre pour le cancer;
  • les systèmes d’information sur les profils pharmaceutiques seront reliés grâce à un partenariat entre Cancer Care Nova Scotia et Santé Île-du-Prince-Édouard. L’on y retrouvera des données de traitement systémiques issues des systèmes d’information des pharmacies dans la collectivité au registre du cancer.
  • les données de chimiothérapie de l’ensemble de la province de Terre-Neuve-et-Labrador seront reliées et consolidées par la Régie de santé de l’Est.

Les pratiques dans l’ensemble du pays en ce qui concerne le traitement de cette maladie se trouveront ainsi améliorées, avec des impacts significatifs sur la population, en ce qui a trait à la réduction de l’incidence, la diminution de la probabilité de décès et l’amélioration de la qualité de vie des patients.

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