Le budget du gouvernement fédéral canadien sera dévoilé ce 22 mars. Les attentes sont élevées à différents niveaux de la société. L’Association médicale canadienne a formulé des recommandations en sept points avec un accent particulier sur les soins aux aînés, l’accroissement de la capacité du secteur des soins continus dans toutes les provinces et Territoires du pays ainsi que la réduction du coût des médicaments d’ordonnance.
Pierre Harvey, le porte-parole francophone de l’Association médicale canadienne (AMC) relève que cette association a fondé beaucoup d’espoir sur ce budget. Il rappelle les engagements de campagne du gouvernement de Justin Trudeau qui avait promis de réinvestir dans les soins de santé, surtout dans la santé des aînés.
À la suite de ces promesses, l’AMC avait formulé sept recommandations en inscrivant en priorité les soins aux personnes âgées, compte tenu du fait que la population canadienne est vieillissante : dans 10 ans, 25 % de cette population seront âgés de plus de 65 ans.

Un engagement fédéral plus accru dans le domaine de la santé peut se matérialiser sous différentes formes, a affirmé monsieur Harvey.
Il mentionne par exemple que les transferts fédéraux en santé doivent être maintenus et ajustés par rapport au nombre de personnes âgées par province. Dans cette logique, ces transferts doivent être plus importants pour le Québec ou les Maritimes qui comptent une plus grande proportion de personnes âgées.

Pierre Harvey suggère aussi que le gouvernement fédéral investisse dans les soins à domicile et les soins de longue durée qui procurent un meilleur rapport qualité et prix, étant donné le fait qu’une personne hospitalisée coûte 850 dollars par jour, ce qui est énorme comparativement à 55 dollars par jour pour les soins à domicile.

Selon monsieur Harvey, il est très important que le fédéral pense à entreprendre un programme d’assurance médicaments pancanadien pour soulager les charges des Canadiens qui sont de plus en plus nombreux à ne pas prendre leurs médicaments d’ordonnance faute de moyens.
Il propose que le gouvernement assume les coûts, au-delà de 1500 dollars par personne par année.
Plus de détails au micro d’Alice Chantal Tchandem
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