Les premiers postes d’attelage ont été installés, les règlements de zonage seront modifiés, une famille est déjà arrivée à Summerville.
Implantés dans le sud-ouest de la province de l’Ontario depuis belle lurette, plusieurs membres de ce groupe religieux très conservateur, de dénomination protestante, franchiront à leur tour les milliers de kilomètres qui les séparent de la région de Montague à l’Île-du-Prince-Édouard pour y refaire leur vie.
Ils s’y préparent depuis bientôt deux ans, chassés par le prix exorbitant des fermes en Ontario. En comparaison, les terres de l’Î-du-P-É sont dix fois moins chères.
Les régions de Dundas et de Summerville se préparent donc à voir circuler de petites carrioles tirées par des chevaux transportant des familles nombreuses puisque chacune a environ six à dix enfants.
Selon un recensement américain réalisé en 2012, la religion amish connaît une des plus fortes croissances en Amérique du Nord.
Au Canada, les 15 communautés amish comptent près de 5 000 personnes comparativement à 2300 personnes en 1992.
« Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure »
Cette règle est la base de la vie des adeptes de cette branche de la religion mennonite, refusant tout mode de vie moderne. Les amish ne votent pas, ne paient pas d’assurance sociale, n’effectuent pas de service militaire. Ils gagnent leur vie grâce à l’agriculture et l’artisanat.
La modestie fait partie intégrante de leur vie et se reflète jusque dans leur habillement : les hommes sont vêtus de noir ou de vert foncé, leur pantalon est soutenu par des bretelles, ils portent un chapeau à large bord.
Les femmes et les fillettes sont vêtues de robes longues recouvertes d’un tablier blanc, leurs cheveux relevés sont recouverts d’une petite coiffe blanche.
Environ 85 % des amish restent fidèles à leur religion à l’âge adulte.
RCI avec CBC
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