Relations canadiennes et francophonie canadienne: quelle évolution?

Les Relations canadiennes et la Francophonie canadienne sont au beau fixe. C’est en tout cas ce qu’en pense Jean-Marc Fournier, le ministre responsable du département ministériel du même nom au Québec. L’évaluation des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne vise avant tout à évaluer l’évolution du Québec au sein de la confédération canadienne en ce qui concerne certains domaines stratégiques susceptibles d’influencer durablement différents secteurs de la vie dans la province.

Les points clés ayant guidé le bilan positif dressé par le ministre Jean-Marc Fournier sont : les alliances tissées entre le Québec et le fédéral, sa participation à la réalisation de projets ayant de réelles retombées pour le Québec ou sa participation aux échanges importants avec le gouvernement fédéral et les gouvernements des autres provinces et Territoires, ses interactions avec la société civile.

Certains des contacts les plus importants ont visé la promotion des nouvelles orientations du Québec en ce qui a trait à la francophonie canadienne. Des budgets supplémentaires vont d’ailleurs être alloués pour renforcer la coopération intergouvernementale et impliquer davantage les milieux associatifs francophones ainsi que tous les francophones et francophiles à travers les autres provinces du pays à l’élaboration des programmes de financement en fonction des besoins et priorités reliés à la francophonie.

Le Québec est le fier allié des 2,6 millions de francophones et francophiles vivant à l’extérieur de ses frontières, qui sont de précieux partenaires en matière de francophonie canadienne et d’ardents promoteurs de la langue française au Canada. C’est en renforçant les liens qui nous unissent que nous assurerons à la francophonie canadienne une place bien ancrée au sein de notre fédération 

– Jean-Marc Fournier, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne

L’économie et l’environnement en première ligne

Si le Québec a pu réorganiser son réseau de représentants au Canada en deux ans et multiplier des contacts diplomatiques avec différents acteurs à l’échelle du pays, la province a surtout illustré son engagement en faveur de la préservation de l’environnement tout en dynamisant son économie.

C’est ainsi qu’elle s’est attelée à œuvrer activement à l’élaboration d’une nouvelle version de la Stratégie canadienne de l’énergie plus soucieuse d’assurer un réel équilibre entre les questions environnementales et économiques.

Le Québec a aussi donné une nouvelle dynamique à ses partenariats économiques avec les autres provinces, principalement avec l’Ontario dans des domaines aussi importants que l’électricité, l’innovation, le commerce intérieur et les marchés publics, le logement social, la gestion de l’eau les régimes de pension et la protection de l’enfance entre autres.

Nous formons, avec l’Ontario, la quatrième zone économique d’importance en Amérique du Nord. Nos deux gouvernements font souvent face à des enjeux similaires, et nous avons tout intérêt à conjuguer nos efforts pour y trouver des solutions communes. Voilà l’un des avantages inestimables que procure un partenariat fort au sein de la fédération canadienne

– Jean-Marc Fournier

Malgré ce tableau très reluisant, tout n’est pas rose en ce qui concerne l’évolution du Québec au sein du Canada. La province doit continuer de composer avec son statut de minorité francophone dans un pays majoritairement anglophone et œuvrer tous les jours davantage à la préservation et à la pérennisation de la langue française, elle est obligée dans certains cas de subir les contrecoups des décisions prises dans différents domaines au niveau fédéral. À titre d’exemple, l’impact négatif de certaines négociations commerciales conclues avec des partenaires étrangers.