Donald Trump lors de son discours sur sa politique étrangère advenant qu’il soit président des États-Unis.

Donald Trump lors de son discours sur sa politique étrangère advenant qu’il soit président des États-Unis.
Photo Credit: PC / Evan Vucci

Un Président Trump pourrait forcer le Canada à augmenter ses dépenses en défense

Le candidat Républicain dans la course à la présidence des États-Unis vient de déclarer que d’autres pays membres de l’OTAN doivent augmenter leurs dépenses militaires, pour permettre à son pays de se replier.

Non seulement Donald Trump estime-t-il que les États-Unis paient la facture pour beaucoup trop de pays, mais il affirme que plusieurs de ces pays sont des « resquilleurs », car ils ne contribuent pas leur juste part du total des dépenses militaires de l’OTAN Cette affirmation semble viser notamment directement le Canada.

Le Canada n’a pas atteint l’objectif fixé par l’OTAN de consacé 2% de son PIB à la défense. En fait, en ce moment-même, le ministre canadien de la Défense Harjit Sajjan procède à une révision complète des objectifs de dépenses du Canada au sein de l’OTAN,

Harjit Sajjan
Harjit Sajjan © PC/Sean Kilpatrick

«Elle (l’OTAN) est obsolète et trop de gens sont dedans pour obtenir un tour gratuit, » a déclaré Donald Trump mercredi soir. « Franchement, ils doivent mettre en place plus d’argent. Nous payons de manière disproportionnée. C’est trop. C’est un monde différent de ce qu’il était quand nous avons conçu à l’origine l’idée. »

Le milliardaire américain a également fait valoir que l’OTAN ne répond pas elle-même adéquatement aux problèmes urgents de notre époque, le terrorisme notamment islamique, mais qu’elle est plutôt axée sur un adversaire plus âgé, la Russie et son empiètement continental.

Déclarations de Trump sur l’OTAN – Trump Foreign Policy Channel

Aide-mémoire…
« Les resquilleurs me dérangent », a déclaré Barack Obama dans une interview récente, en profondeur avec le magazine Atlantic au sujet de l’OTAN.
L’an dernier, le président américain avait mis en garde le Royaume-Uni qu’il ne serait plus en mesure de réclamer une «relation spéciale» avec les États-Unis si il ne réussissait pas à dépenser au moins 2 % de son PIB à la défense.

Justin Trudeau en pleine *bromance* avec Barack Obama
Le premier ministre canadien Justin Trudeau en pleine *bromance* avec Barack Obama le mois dernier. © JIM WATSON

RCI avec CBC

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Catégories : International, Politique
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