Djemila Benhabib

Djemila Benhabib
Photo Credit: Radio-Canada/Olivier Lalande

Le Prix de la liberté d’expression à Djemila Benhabib

L’auteure québécoise reçoit ce prix dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

En 2015, le blogueur saoudien Raïf Badawi recevait cette distinction lors de la première édition du Difference Day, un événement organisé par l’alliance des Universités bruxelloises VUB et ULB.

Au tour de l’auteure d’Après Charlie, un essai publié en début d’année, d’être récompensée pour sa « contribution vitale à la protection et à la promotion de la liberté de pensée et d’expression dans une société démocratique en perpétuel changement ».

Le Prix de la liberté d’expression lui est attribué pour l’ensemble de son œuvre.

Mme Benhabib a écrit son premier essai en 2009 (Prix des Écrivains francophones d’Amérique, 2009). Ce sera suivi en 2011 de Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident, (Prix international de la laïcité, 2012) En 2013, elle publie L’automne des femmes arabes (Prix humaniste du Québec, 2014).

Djemila Benhabib réagit à la décision du Conseil de presse et au tollé qui s’en est suivi.
Djemila Benhabib réagit à la décision du Conseil de presse et au tollé qui s’en est suivi. © ICI Radio-Canada

Blâmée pour plagiat

En février dernier, le Conseil de presse du Québec (CPQ) avait sévèrement blâmé Djemila Benhabib pour certaines de ses activités de blogueuse. Le CPQ l’a réprimandé après avoir étudié une plainte de plagiat pour des chroniques publiées sur le site Sympatico.ca en 2014 et en 2015.

Dans cette affaire, la principale intéressée a soutenu que ses accusations étaient « mal fondées et grossièrement exagérées », Elle a aussi évoqué une « commande politique » visant à la discréditer.

Mme Benhabib n’est pas au bout de ses peines. En septembre prochain, elle devra se défendre en justice pour des propos tenus en février 2012 sur les ondes d’une radio privée montréalaise.

Les Écoles musulmanes de Montréal la poursuivent « pour certains de ses déclarations publiques qui seraient, aux dires de la poursuite, anti-coraniques. »

Le parcours de Djemila Benhabib

Née en Ukraine d’une mère chypriote grecque et d’un père algérien, la femme de 44 ans a grandi à Oran en Algérie dans une famille engagée politiquement et socialement.
Sa famille, condamnée à mort par les islamistes, se réfugie en France en 1994.

Djemila Benhabib s’installe au Québec en 1997. Elle y poursuit des études en physique, science politique et droit international.

Militante pour la création d’une charte québécoise de la laïcité, elle a tenté à deux reprises de se faire élire sous la bannière du Parti québécois, sans succès.

RCI avec Radio-Canada

Catégories : Politique, Société
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