La majorité des parents québécois des enfants de 0 à 5 ans disent bien assumer leur rôle. C’est ce que nous apprend Perspectives parents, une étude rendue publique dans le cadre de l’édition 2016 de Semaine québécoise des familles
La 21e édition de la Semaine québécoise des familles entamée ce lundi 9, a pour thème Plein de familles, plein de réalités. Un thème qui exprime la diversité des situations familiales et qui, selon le ministre québécois de la famille Sébastien Proulx, oblige à adapter de façon continue les programmes et les services gouvernements aux besoins des groupes concernés.
La Semaine a été lancée par la publication d’une enquête spécifiquement axée sur les parents québécois. En tout, 15 000 d’entre eux ont participé à l’étude Perspectives parents initiée par l’organisme Avenir d’enfants. Il s’agit d’une initiative en deux volets.

Le premier volet, quantitatif, a été réalisé en 2015 par l’Institut de la statistique du Québec. C’est un sondage à grande échelle intitulé Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans (EQEPE).
Le second volet est une étude qualitative réalisée par l’Université du Québec à Trois- Rivières. Et l’un des auteurs de ce volet est M. Carl Lacharité. Professeur au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’un des fondateurs de la Maison de la famille de la ville de Trois-Rivières, M. Lacharité explique les objectifs de cette recherche.
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Beaucoup de pression
Selon Perspectives parents, même si la quasi-totalité des parents québécois interrogés (95%) s’estiment compétents, un bon nombre d’entre eux (un parent sur cinq) reconnaissent qu’ils se mettent beaucoup de pression pour bien s’occuper de leurs enfants. Et à chapitre, plus on est instruit, plus on est stressé. Quant aux parents aux ressources financières modestes, ils ne peuvent compter sur un bon réseau social en cas de nécessité.
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