Jean-Nicolas Guillemette, directeur général d’Uber au Québec, affirme que l’entreprise veut rester dans la province et qu’elle est ouverte à trouver des solutions.
Jeudi dernier, le ministre des transports du Québec, Jacques Daoust, déposait le projet de loi 100 qui vise à encadrer tout le transport par taxi. Une initiative qui a été bien reçue par l’industrie du taxi déjà existante mais qui ne semblait pas plaire à Uber Québec qui menaçait de quitter la province.
M. Guillemette semble maintenant beaucoup plus ouvert faisant remarquer que d’autres villes canadiennes étaient parvenues à un terrain d’entente:
Il est possible d’arriver à un compromis selon le directeur d’Uber Québec « Ça se fait. Plus de 80 juridictions l’ont fait dans le monde – 28 États américains l’ont fait, Toronto, Ottawa », a-t-il illustré en entrevue à Radio-Canada. « Aujourd’hui, ce qu’on s’engage à faire, c’est d’y aller de bonne foi », a soutenu Jean-Nicolas Guillemette.

Le gouvernement du Québec ouvert à la discussion
Le ministre Daoust, par l’entremise de son attachée de presse, a dit que le gouvernement était prêt à « entendre Uber en commission parlementaire » au sujet du projet de loi 100 qui se tiendra prochainement.
RCI avec Radio-Canada Nouvelles
Complément d’information
Uber veut rester au Québec et propose des compromis (Radio-Canada Nouvelles)
Uber fait son mea-culpa (quotidien La Presse)
Le gouvernement du Québec fera-t-il plier Uber ? (Radio Canada International)
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