Le feu qui a détruit en partie cette municipalité de 80 000 habitants, au début mai, continue de ravager la région, mais les résidents de certains quartiers ont reçu l’autorisation de rentrer chez eux selon un horaire établi par la province.
Les infrastructures essentielles, comme l’hôpital, ont été réparées, permettant d’offrir un service de base. Les services d’urgence ont également été remis en service et les zones dangereuses sécurisées.

« En sécurité et résilient ensemble »
Sur la route qui les mène vers leur foyer, l’autoroute 63, seul lien terrestre vers le sud de la province, des panneaux d’affichage leur souhaitent la bienvenue. Mais ce retour à la maison ne sera pas évident, car tous doivent aller constater les dommages faits à leur résidence. Il faudra prendre des photos pour les assurances et récupérer, si possible, des effets personnels.
Le feu a détruit 2400 bâtiments, soit près de 10 pour cent de la ville.
Si les zones les plus endommagées ont été fermées, les autres secteurs sont accessibles, mais les citoyens ont été invités à être très prudents. Des traces d’arsenic et diverses substances toxiques ayant été prélevées sur place, on leur conseille de porter des pantalons longs, des chandails à manches longues et des gants.
« Le pH de la cendre est élevé, ce qui peut provoquer des irritations sur la peau et des brûlures des voies respiratoires », Karen Grimsrud, médecin en chef des Services de santé de l’Alberta.

Les résidents ont également été invités à se méfier des ours qui pourraient avoir élu domicile dans leur ville, à la recherche de nourriture.
À la mi-mai, le gouvernement albertain avait lancé une application permettant aux évacués de constater les dommages laissés par le feu.

RCI avec Radio-Canada
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