Les jeunes athlètes ontariens deviendront les premiers au Canada à bénéficier d’une réglementation pour prévenir les commotions.
La loi Rowan, du nom d’une jeune femme de 17 ans adepte de rugby et qui est morte à Ottawa, la capitale nationale, devrait être adoptée aujourd’hui au parlement provincial ontarien.

On veut que les athlètes, leurs entraîneurs et leurs parents soient davantage sensibilisés au danger que représentent les coups à la tête.
Cette loi permettra d’utiliser un protocole précis qui encadrera le retour au jeu pour les victimes de blessures à la tête.
En plus, si l’on soupçonne une commotion chez un ou une athlète, la personne sera retirée du jeu afin d’obtenir les soins nécessaires.
L’aboutissement d’un combat pour la famille Rowan
Rowan Stringer est morte en 2013 après un dur coup durant un match de rugby à son école à Ottawa. Pour la jeune Stringer, qui était capitaine de son équipe, ce n’était pas la première commotion qu’elle subissait la semaine où elle est décédée.
Le père de Rowan, Gordon Stringer :
« Pour nous, c’était une tâche motivée par l’amour. C’est une partie de l’héritage que Rowan laissera derrière elle. C’est une loi très importante pour les Ontariens, mais aussi pour les Canadiens. C’est la première fois qu’une telle loi est adoptée au Canada », explique-t-il.

Ottawa emboîtera le pas
Le gouvernement Trudeau a affirmé vouloir se pencher sur cette question pour la mise en oeuvre d’une stratégie nationale par l’entremise d’un protocole universel pour tout le Canada.
Des rencontres à ce sujet se tiendront prochainement avec des représentants des provinces.
RCI avec Radio-Canada
Complément d’information
Le projet de loi Rowan adopté en 2e lecture (Radio-Canada Ottawa)
Commotions : Jeunes cerveaux en péril (Émission Enquête de la télé Radio-Canada)
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