Le 11 juin, un avion de ligne qui se préparait à atterrir à l’aéroport international de Winnipeg, au Manitoba, a évité une collision avec un drone qui se trouvait à 25 mètres seulement de l’appareil.
Fin mai, une situation similaire a nécessité de dépêcher deux avions de chasse à Ottawa.
Et les incidents du genre se sont multipliés au Canada, au cours des dernières semaines, pouvant compromettre la sécurité aérienne.

« Drones interdits »
Le ministre canadien des Transports, Marc Garneau, a annoncé que le gouvernement fédéral avait l’intention de proposer une nouvelle réglementation sur ces petits aéronefs télécommandés pour intégrer les drones dans l’espace aérien du Canada. Ces règles permettront d’établir des catégories, de simplifier le processus d’immatriculation et d’instaurer des exigences de marquage.
Transports Canada recommande également d’installer des panneaux « Drones interdits », aux abords des aéroports, des parcs et des institutions où il peut être dangereux de faire voler des drones.
L’organisme gouvernemental demande aux utilisateurs de drones à des fins récréatives de faire voler leur appareil à moins de 90 m d’altitude, et à au moins 9 km de tout aéroport, héliport ou base d’hydravions.
Si le drone est utilisé à des fins professionnelles ou de recherche, ou s’il pèse plus de 35 kg, un certificat d’opérations aériennes spécialisées est requis.
Des pénalités peuvent s’appliquer si ces conditions d’utilisation ne sont pas respectées. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant jusqu’à 25 000 $ ou à une peine d’emprisonnement, voire les deux dans les cas les plus graves.

RCI avec Radio-Canada
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