Sur les 8300 personnes identifiées sur une « liste de cibles à abattre », 151 vivent au Canada
Cette liste, publiée par un groupe de pirates informatiques qui soutiennent le groupe armé État islamique, a été révélée par l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI), une organisation basée à Washington aux É-U.
Les civils, des cibles atypiques pour le groupe armé État islamique
Celui-ci s’attaque plutôt à des opérateurs de drones des forces américaines ou à des employés du gouvernement.

La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) tente d’évaluer la portée de cette information avec des partenaires à l’étranger.
La GRC s’affaire aussi à contacter les 151 personnes visées sur cette « liste noire » qui précise leurs noms, courriels et adresses civiques.
Plusieurs théories circulent quant à la façon dont ces noms se sont retrouvés sur cette liste.
Ils ne semblent pas avoir été choisis individuellement, en fait la plupart des adresses courriel (71 %) semblent avoir déjà été piratées. Certains noms apparaissent même plusieurs fois.
La plupart des personnes concernées seraient des femmes habitant en majorité dans de petites villes.
Rien ne semble les relier contrairement à d’autres documents du genre trouvés plus tôt cette année et qui établissaient un lien entre les personnes listées.
Cette « liste de cibles à abattre » aurait été relayée par un compte de messagerie Telegram opéré par le United Cyber Caliphate, un groupe de pirates informatiques qui diffuse la propagande de l’EI sur le web.
RCI avec Radio-Canada et CBC
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