C’est ce qu’a fait savoir l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador (APNQL) la semaine dernière en rendant publique sa résolution No 11/2016.
En fait, ce qu’espère l’APNQL, c’est une refonte totale de ce projet qui impliquerait la construction d’un pipeline qui traverserait le Québec, le long du fleuve Saint-Laurent, sur une distance de plus de 600 km. Un changement de cap qui tiendrait plus compte de la réalité des changements climatiques.
Tel que présenté en ce moment, l’oléoduc transporterait du pétrole en provenance des sables bitumineux de l’Alberta vers l’est du Canada pour qu’il soit raffiné et exporté par voie maritime.
Ghislain Picard, chef de l’APNQL, déplore aussi le fait que le gouvernement du Québec n’ait pas consulté les Premières Nations du Québec au sujet de cet oléoduc.
Maryse Jobin a demandé à Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, d’expliquer la démarche d’opposition entreprise par les Premières Nations dans ce dossier, et pas seulement au Québec.
Écoutez
Résolution No 11/2016 – APNQL contre Énergie Est fr
Office national de l’énergie (Projets Énergie Est et du réseau principal Est)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.