La menace d’une grève ou d’un lock-out à Postes Canada est repoussée de quelques jours.
Les deux parties n’ont pas émis l’avis réglementaire de 72 heures qui doit survenir si l’une ou l’autre décide de recourir à un arrêt de travail.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) et l’employeur doivent donc poursuivre leurs négociations. Ils ont jusqu’à minuit, le 1er juillet, pour en venir à une entente.
Les négociations achoppent particulièrement sur la réforme du régime de retraite et sur l’échelle salariale.
Le syndicat détient un mandat de grève qui lui a été accordé massivement par ses 47 000 membres à travers le Canada.
Le dernier arrêt de travail à Postes Canada remonte à 2011. Après dix jours de grèves tournantes et d’un lock-out, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait fait adopter une loi spéciale pour forcer le retour au travail des syndiqués.
RCI avec Radio-Canada et La Presse Canadienne
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