Connaissez-vous les films érotiques réalisés au Québec?
Les plus récents s’intitulent Les amours imaginaires ou Nuit no 1.
Sinon, il faut remonter aux années 1970 pour trouver des pièces d’anthologie : Valérie, Deux femmes en or, L’ange et la femme, etc.

À l’heure où la pornographie est galopante sur Internet, la Cinémathèque québécoise propose plutôt de plonger dans l’univers de l’érotisme, où désir, sensualité et sexualité nous entraînent « dans des lieux où nous n’osons peut-être pas aller, un voyage au-delà des interdits.»
Jusqu’au 31 août, ce musée de l’image en mouvement, situé à Montréal, présente le cycle Une histoire de l’érotisme.
Au programme : des films érotiques du Québec, mais également du Japon, d’Italie, de Suède et de France.
Nous allons en apprendre plus sur les films érotiques québécois et internationaux avec Marcel Jean, le directeur général de la Cinémathèque québécoise :
Écoutez
Outre les films québécois, voici quelques-uns des 105 films projetés à la Cinémathèque québécoise :
Monika d’Ingmar Bergman;
Belle de jour de Luis Buñuel;
Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick;
Love de Gaspar Noé;
Exotica d’Atom Egoyan;
Happy Together de Wong Kar-wai.
Les « films de fesses »
C’est ainsi qu’au Québec on nomme ces films sulfureux qui ont rempli les salles de cinéma pendant un certain temps avant de perdre un peu l’intérêt des cinéphiles.
Un des derniers films marquants de cette époque fut L’ange et la femme du cinéaste Gilles Carle, dont nous parle Marcel Jean :
ÉcoutezVous voulez découvrir la cinématographie érotique québécoise ?
Rendez-vous à la Cinémathèque québécoise de Montréal jusqu’au 31 août.
Et si vous habitez trop loin, visitez Éléphant, mémoire du cinéma québécois.
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