« Le service postal ne sera pas interrompu pendant que les pourparlers continuent »
Si vous avez mis une lettre, un colis ou une carte postale dans une boîte aux lettres, direction le Canada, la semaine dernière, il y a de bonnes chances que cela arrive à bon port sous peu.
Un avis de lock-out de 72 heures lancé la semaine dernière par la société d’État a été retiré, tandis que les négociations se poursuivent avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
La partie patronale aurait pu légalement décréter un lock-out de ses 50 000 employés syndiqués dès lundi matin.
La ministre canadienne de l’Emploi, du Développement de la main-d’oeuvre et du Travail, se réjouit de la décision de Postes Canada d’éviter un lock-out, indiquant que des médiateurs fédéraux participaient aux négociations.
Mais, advenant un arrêt de travail, le gouvernement de Justin Trudeau pourrait intervenir.
Selon la ministre, « le gouvernement du Canada a mis en place des plans d’urgence dans l’éventualité d’un arrêt de travail », sans en préciser les modalités.
Postes Canada espère de son côté « que le syndicat respecte son intention, maintes fois répétée publiquement, de ne pas émettre d’avis de grève ».
Selon la société, « le fait d’avoir l’assurance des deux parties que le système postal demeurera en fonction pendant que nous négocions fournira aux Canadiens et à nos employés la certitude qu’ils recherchent ».
Les principaux points en litige sont le régime de pensions et la parité salariale.
Postes Canada dit avoir constaté une baisse importante de la quantité de courrier traitée au cours des derniers jours, précisant que le conflit ne pouvait se poursuivre encore longtemps.
RCI avec La Presse Canadienne
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