C’est ce qu’a décidé de faire la Colombie-Britannique, la province la plus à l’ouest du pays, alors que ses députés ont approuvé lundi l’ajout d’une taxe foncière de 15 % pour les acheteurs étrangers et les investisseurs qui se procurent des propriétés dans la grande région de Vancouver.
Cette loi s’appliquera dès le 2 août prochain dans la région métropolitaine de Vancouver, mais ne touchera pas les territoires de la Première Nation Tsawwassen.
Cette taxe pourrait éventuellement s’appliquer à toute la province et pourrait atteindre 20 %.
Pour une maison de 2 millions de dollars, ce qui est assez fréquent à Vancouver, la taxe sera de 300 000 $.
Pourquoi une telle mesure maintenant?
Parce que le prix des maisons, dans cette région du pays, a monté en flèche principalement à cause d’investisseurs étrangers pour qui le marché canadien reste encore une aubaine. Mais pour la classe moyenne résidant au Canada, la hausse du prix des maisons rend le marché inaccessible.

« Être propriétaire d’une maison devrait être accessible à la classe moyenne de la Colombie-Britannique, et ceux qui doivent louer devraient pouvoir vivre dans un appartement décent. »
Christy Clark, première ministre de la Colombie-Britannique
Et aussi parce que, selon des données récentes, les acheteurs étrangers ont dépensé plus d’un milliard de dollars pour se procurer des propriétés entre le 10 juin et le 14 juillet de cette année. Et 86 % de ces investissements ont été faits dans la région de Vancouver.
Cette loi, adoptée hier lors d’une séance extraordinaire du Parlement de cette province, permettra aussi à la ville de modifier sa charte afin de prélever une taxe sur les logements inhabités.
RCI avec Radio-Canada Colombie-Britannique
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