La 12e édition du Forum social mondial s’ouvre officiellement mardi 9 août à Montréal. Les raisons pour lesquelles des organisations de plus de 120 pays prennent part à cet événement sont nombreuses. Mais toutes rêvent de la même chose: un monde meilleur.
«Un Autre monde est nécessaire, ensemble il devient possible !». Telle est la formule qui sous-tend le FSM 2016, le premier à se tenir dans un pays dit du Nord. À en croire les organisateurs, l’événement sera gigantesque : quelque 21 grandes conférences, 1200 activités et plus de 50 000 participants sont attendus à Montréal.
Tout ce beau monde veut créer des espaces qui renforcent la participation citoyenne, la démocratie, la construction d’un monde plus juste, un monde durable et solidaire.
Les thèmes ont été choisis en conséquence. Ils vont de l’alimentation et l’agriculture aux innovations démocratiques, en passant par la justice sociale, les questions environnementales, les alternatives économiques, etc. En tout, 13 thèmes seront abordés. De quoi satisfaire centrales syndicales, organismes de coopération internationale, mouvements écologistes et autres groupes de la société civile présents au FSM 2016.
L’ATTAC, l’Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne. fait partie des huit organisations fondatrices du premier Forum social mondial tenu à Porto Alegre, au Brésil, en 2001. Ainsi, depuis les débuts du FSM, des représentants d’ATTAC prennent part aux ateliers, aux conférences, aux performances artistiques, etc., sur diverses thématiques.
Claude Vaillancourt, Président d’ATTAC-Québec fait part des enjeux qui vont retenir l’attention son groupe au FSM 2016.
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Le défi de la rencontre de Montréal, selon ses organisateurs, est de rassembler des acteurs du changement au-delà de la traditionnelle opposition Nord-Sud, pour leur permettre de communiquer sur leurs revendications, leurs initiatives et leurs projets d’action.
Avant le rendez-vous dans la métropole québécoise, diverses rencontres préparatoires ont eu lieu un peu partout à travers le monde, comme celle du 14 juillet à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Le Forum social mondial est régi par une Charte dont quelques points clés sont l’opposition à l’ordre « néo-libéral » caractérisant la mondialisation actuelle, l’ouverture à tous les courants idéologiques pour les projets alternatifs et l’absence des partis politiques en tant que tels.
Fait à noter, le FSM ne se conclut pas avec une déclaration finale. Le Forum se considère avant tout comme un espace ouvert de débat d’idées et d’élaboration de projets.
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