Les commissions scolaires clament leur pertinence

De nombreux jeunes du Québec ont repris le chemin de l’école ce lundi 29 août. Les écoles ont retrouvé vie et animation après deux mois de calme plat, tandis que les commissions scolaires sont au four et au moulin pour assurer la réussite de la rentrée dans tous leurs établissements.

Au cours des dernières années, la rentrée scolaire a été tout sauf un long fleuve tranquille. Une fois de plus, les commissions scolaires doivent justifier leur pertinence.

À quelques jours de la rentrée, l’Institut économique de Montréal (IEDM) a publié une note appelant à l’abolition des commissions scolaires afin de favoriser la réussite des élèves.

La note souligne notamment que les commissions scolaires s’occupent de trop de choses en même temps : gestion du personnel enseignant et non enseignant (embauche, licenciement, évaluation, promotion, etc.), entretien des installations, soutien pédagogique au personnel, transport scolaire, etc.

Or, selon l’IEDM, ces activités pourraient bien être confiées aux écoles elles-mêmes. « L’expérience des écoles privées donne à penser que les commissions scolaires sont superflues », peut-on y lire.

Pour l’auteur de la note, « l’autonomie des écoles constitue un pas important vers l’objectif d’une meilleure réussite scolaire ».

La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) ne partage pas du tout le point de vue de l’IEDM. Sa présidente, Josée Bouchard, explique pourquoi.

Écoutez

Les 72 commissions scolaires du Québec se considèrent comme des intervenantes locales et régionales indispensables au développement de la province. En outre, elles :

• assurent l’éducation de plus de 864 488 élèves, jeunes et adultes (2012-2013);
• donnent du travail à près de 175 000 personnes (2012-13);
• administrent 10,3 milliards de dollars;
• gèrent 2728 établissements scolaires publics ainsi que 193 centres d’éducation des adultes et 195 centres de formation professionnelle.

(Source : FCSQ)