La surveillance par satellite des scientifiques américains a permis de mettre en évidence le fait que la surface de la glace de l’océan arctique est moins étendue en 2016. Cela vient une fois de plus confirmer le fait que le réchauffement climatique de la planète crée des dommages importants dans cette zone et menace non seulement l’écosystème, mais aussi la vie et les activités des populations sur les côtes.
La NASA américaine qui a établi le nouveau record de la fonte de la banquise observe que le mois d’août 2016 a été l’un des plus chauds depuis le début des années 1880 : +0,98 degré Celsius, soit une anomalie de +1,05 degré Celsius sur janvier-août, ce qui est largement au-dessus de 0,80 degré Celsius en 2015 et de 0,75 degré Celsius en 2010.
Selon la NASA, c’est à cause de cette surchauffe planétaire que la fonte glaciaire s’accélère au niveau de l’arctique, allant même jusqu’à atteindre son dixième niveau le plus bas depuis le début de l’été 2016, à 4,14 millions de km2.
Les scientifiques estiment que ce bas niveau est d’environ 2,56 millions de km2 supérieur à la moyenne observée de 1979 à 2000, ce qui peut être comparable à la superficie de deux états américains combinés : l’Alaska et le Texas.
La taille totale de la banquise était de 15, 64 km2 dans les années allant de 1981 à 2010. Au 24 mars 2016, cette superficie dépassait à peine les 14,5 km2.

Au-delà de l’observation satellitaire de la NASA, une étude par observation directe tire la sonnette d’alarme
Le son de cloche est celui d’un groupe de chercheurs européens et canadiens qui ont analysé des photos aériennes des années 1980 pour calculer le volume de la glace depuis 1900 quand elle a commencé à rétrécir.
Ils précisent que l’observation de la perte de la calotte glaciaire reste plus importante dans la côte nord-ouest du Groenland et le long de la côte sud-est
Elle représente:
- 78 % de la perte totale de glace de 1900-1983.
- 83 % de la perte de 1983 à 2003.
Ces chercheurs ont également souligné la contribution de cette perte à la hausse du niveau des océans.
L’activité humaine ayant une grande part de responsabilité dans le réchauffement climatique, les États ont pris l’engagement d’inverser cette tendance lors de la Conférence de Paris, la COP 21, en contenant les émissions de gaz à effet de serre sous 2 degrés voir 1,5 degré Celsius.

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