Les financements mis à la disposition du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme jusqu’en 2019 par le Canada sont en hausse de 20 % par rapport à l’engagement précédent pour la période de 2014 à 2016

Les financements mis à la disposition du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme jusqu’en 2019 par le Canada sont en hausse de 20 % par rapport à l’engagement précédent pour la période de 2014 à 2016
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VIH, tuberculose et paludisme : trois maux qui doivent disparaître d’ici 2030!

Le Canada abrite le 16 septembre la 5e conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Cette conférence qui se tient à Montréal mobilise non seulement les chefs de file mondiaux en matière de santé, mais aussi le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et bien d’autres invités de renom comme le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, Bill Gates, le fondateur de Microsoft et le chanteur du groupe U2, Bono.

Cette conférence est organisée à l’initiative du gouvernement fédéral de Justin Trudeau qui souhaite à cette occasion réaffirmer les valeurs fondamentales du Canada qui sont :

  • prendre soin des autres
  • soutenir les gens dans le besoin
  • prioriser la santé et le bien-être de la communauté mondiale.

En face des ravages du Sida, de la tuberculose et du paludisme dans le monde, notamment en Afrique où les femmes et les filles sont les principales victimes, en l’occurrence dans les parties sud et est du continent, le Fonds mondial a décidé de dédier 60 % de ses financements pour l’année 2015, à la prise en charge de cette catégorie sociale classée comme vulnérable.

Le Canada pour sa part, s’est engagé à verser 785 millions de dollars de 2017 à 2019 pour contribuer à sauver 8 millions de vies supplémentaires et à éviter 300 millions d’infections supplémentaires d’ici 2019.

D’un autre côté, le premier ministre, Justin Trudeau soutient la campagne menée par les jeunes sur les médias sociaux intitulée « En finir. Pour de bon »

Il s’agit d’une occasion sans précédent pour le Canada et pour le monde. En accélérant les investissements et en forgeant une solidarité mondiale, nous pouvons mettre fin à trois épidémies dévastatrices – le SIDA, la tuberculose et le paludisme – qui ont des conséquences tragiques et profondes au sein des populations les plus vulnérables du monde. Justin Trudeau, premier ministre du Canada
Un diagnostic de la tuberculose, une maladie qui affecte généralement les poumons.
Un diagnostic de la tuberculose, une maladie qui affecte généralement les poumons. © CBC

Des progrès remarquables, mais des efforts supplémentaires nécessaires

De l’avis des spécialistes, le Sida, la tuberculose et le paludisme sont des maladies évitables qui figurent malheureusement parmi les plus meurtrières dans le monde.

  • 3,2 milliards de personnes risquent de contracter le paludisme;
  • 9,6 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2014;
  • 36,7 millions de personnes vivaient avec le VIH à la fin de 2014; chaque semaine, 7 000 filles âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH.

Les médias semblent avoir détourné leur attention de ces trois maux qui minent la santé et la vie de l’humanité. C’est pourquoi le Fonds appelle les dirigeants de la planète à aller au-delà de simples déclarations d’intention pour prendre des mesures plus concrètes qui permettront de sauver des vies en éradiquant totalement ces trois maladies d’ici 2030.

C’est ainsi que l’engagement du Canada et la volonté du gouvernement libéral du Justin Trudeau, sont accueillis avec beaucoup d’enthousiasme par les représentants du Fonds mondial.

Le Canada fait preuve d’un leadership exceptionnel en matière de santé mondiale et de développement. La vision du premier ministre Trudeau et l’engagement de son gouvernement à la collaboration et aux partenariats mondiaux contribueront à sauver des millions de vies et à créer des possibilités et de la prospérité pour d’innombrables autres. Mark Dybul, directeur exécutif, Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
L’anophèle femelle est l’un des vecteurs principaux du paludisme dans les régions tropicales humides.
L’anophèle femelle est l’un des vecteurs principaux du paludisme dans les régions tropicales humides. © Centers for Disease Control and Prevention

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Catégories : International, Politique, Santé, Société
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