Ce matin à Montréal, la professeure à la retraite de l’Université Concordia Homa Hoodfar s’est dite heureuse d’être de retour à la maison.
Des médias l’ont accueillie à l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau :
« C’est merveilleux d’être de retour à la maison, de retrouver ma famille et mes amis à nouveau. » Homa Hoodfar
Il y avait beaucoup d’émotions dans l’air alors que l’anthropologue de 65 ans a pu renouer avec des amis et des collègues qui s’étaient déplacés pour son retour tant attendu.
Homa Hoodfar, cette canadienne d’origine iranienne qui a été détenue pendant 110 jours en Iran à la prison d’Evin, ne s’est pas prononcée sur les raisons qui ont mené à son arrestation.
On se souviendra que la prison d’Evin est le même endroit où la photojournaliste Zahra Kazemi, aussi canado-iranienne, a été torturée et ensuite tuée en 2003.
Mme Hoodfar a tenu à remercier tous ceux et celles qui ont milité pour sa libération dont des collègues de l’Université Concordia.
Homa Hoodfar a tenu aussi fait des remerciements pour l’aide obtenue du gouvernement canadien et du sultan d’Oman qui a plaidé en sa faveur et qui l’a hébergée pendant quelques jours après sa libération.
Incarcérée depuis le 6 juin dernier, Mme Hoodfar n’a pas cru qu’elle serait libérée plus tôt cette semaine. C’est lorsque l’avion qui la transportait a décollé pour Oman qu’elle a su qu’elle était libre.
Selon sa nièce, Amanda Ghahremani, la santé de sa tante s’est améliorée :
Mais dans les derniers deux, trois jours, j’ai vraiment vu un changement pour le mieux. Elle a pu avoir des moments pour relaxer. Je la vois toujours améliorée.
Questionnée à savoir si elle retournerait en Iran, Homa Hoodfar a répondu « je ne le crois pas ».
RCI avec Radio-Canada nouvelles/International
Complément d’information
Un ami de Homa Hoodfar, Marc Lafrance, témoigne de sa force intérieure (Maryse Jobin RCI)
Homa Hoodfar est un « pion politique » selon le journaliste Mohammed Fahmy
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