Dimanche dernier, une mince majorité de Colombiens ont voté contre l’accord de paix négocié par le gouvernement de ce pays avec les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC) mettant théoriquement fin à un conflit de plus de 50 ans.
Pour le chercheur Diego Osorio, associé à la Chaire Raoul Dandurand de l’Université du Québec à Montréal, le faible taux de participation n’est pas la raison principale du non au référendum, mais c’est davantage l’écart de perception du conflit entre les zones urbaines plus populeuses et les régions plus éloignées.
Selon M. Osorio, à l’extérieur des villes, les populations en ont assez de la violence qu’ils subissent, tandis que dans les villes, les Colombiens croient que l’accord de paix signé à Carthagène contient trop de compromis.
Diego Osorio, chercheur québécois d’origine colombienne, parle des retombées de la victoire du non avec Maryse Jobin.
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Le pays plongé dans l’incertitude après un non au référendum (quotidien montréalais La Presse)
Accord de paix en Colombie : rebâtir la confiance grâce à des ONG comme la canadienne Equitas
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