Un homme lit le journal au lendemain du rejet par référendum de l’entente conclue entre le gouvernement colombien et les FARC.

Un homme lit le journal au lendemain du rejet par référendum de l’entente conclue entre le gouvernement colombien et les FARC.
Photo Credit: AP/Fernando Vergara

Les Colombiens des zones urbaines ne voulaient pas de l’accord de paix avec les FARC

Dimanche dernier, une mince majorité de Colombiens ont voté contre l’accord de paix négocié par le gouvernement de ce pays avec les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC) mettant théoriquement fin à un conflit de plus de 50 ans.

Pour le chercheur Diego Osorio, associé à la Chaire Raoul Dandurand de l’Université du Québec à Montréal, le faible taux de participation n’est pas la raison principale du non au référendum, mais c’est davantage l’écart de perception du conflit entre les zones urbaines plus populeuses et les régions plus éloignées.

Selon M. Osorio, à l’extérieur des villes, les populations en ont assez de la violence qu’ils subissent, tandis que dans les villes, les Colombiens croient que l’accord de paix signé à Carthagène contient trop de compromis.

Diego Osorio, chercheur québécois d’origine colombienne, parle des retombées de la victoire du non avec Maryse Jobin.

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Les Colombiens ont rejeté par référendum l’accord de paix historique conclu entre le gouvernement colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie.
Les Colombiens ont rejeté par référendum l’accord de paix historique conclu entre le gouvernement colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie. © Marco Bello / Reuters

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Catégories : International, Politique
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