Une enquête sur un écrasement d’avion qui a emporté la vie d’un ancien politicien canadien jeudi dernier s’annonce particulièrement difficile en raison de l’absence de boîte d’enregistrements de données de vol.
L’appareil de type Cessna Citation a disparu des radars environ une vingtaine de minutes après avoir décollé de Kelowna dans la zone des montagnes Rocheuses en Colombie-Britannique.
Le BST demande à nouveau que des enregistreurs de conversations de poste de pilotage (CVR) ou de données de vol soient installés dans les petits avions transportant des passagers.
La présidente du BST, Kathy Fox, a souligné que le BST faisait cette recommandation depuis 1991.
Sans ces appareils d’enregistrement, le BST affirme que son enquête sera particulièrement difficile.
L’avion impliqué dans l’accident n’était pas équipé d’enregistreurs et n’était pas tenu d’en avoir.
Au Canada, seuls les aéronefs multimoteurs commerciaux à turbomoteurs exploités par deux pilotes et qui transportent six passagers ou plus sont tenus d’avoir un CVR à bord.
Transports Canada a dit dimanche que sur de petits appareils, la décision d’installer cet équipement revient au pilote, parce qu’il n’y a généralement pas de conversations de poste de pilotage à enregistrer et que les transmissions de trafic aérien sont enregistrées par NAV Canada, la société qui possède et exploite le système de navigation aérienne civile au pays.
À la fin des années 1920, il était techniquement possible de voyager en avion d’un océan à l’autre en un peu moins de 20 heures et de façon sécuritaire à bord de petit avion. Mais il n’existait pas encore de véritables compagnies aériennes transnationales.
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