La fumée émise par la cigarette électronique représente un danger pour la muqueuse de la cavité buccale et aussi pour la paroi interne des lèvres.
C’est ce que révèle une étude du professeur Mahmoud Rouabhia et de son équipe de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval à Québec.
En laboratoire, des cellules de l’épithélium buccal ont été exposées à de la fumée de cigarette électronique et l’équipe a constaté l’effet de destruction de la fumée émise par le vapotage.
Fait à noter, le pourcentage de cellules mortes ou mourantes passent de 18 % à 53 % après seulement trois jours d’exposition.
L’épithélium buccal est la première ligne de défense de l’organisme contre le monde extérieur, rappelle le chercheur. Son intégrité nous protège notamment contre les quelque 500 espèces de microorganismes qui vivent dans notre bouche. Pr Mahmoud Rouabhia.
M. Rouabhia explique que lorsqu’on vapote on n’est pas seulement exposé à de la vapeur d’eau, mais aussi à des composés formés par le chauffage de la glycérine végétale, du propylène glycol et de la nicotine qui se retrouvent dans le liquide des cigarettes électroniques.
En 2015, une autre étude réalisée par le professeur Mathieu Morrissette, aussi de l’Université Laval, montrait que vapoter peut aggraver l’état de santé de patients qui souffrent de problèmes pulmonaires comme l’asthme ou de maladies comme la grippe.
L’étude de Mahmoud Rouabhia se retrouve dans le Journal of Cellular Physiology.
RCI avec Radio-Canada nouvelles (selon un texte d’Alain Labelle)
Complément d’information
La cigarette électronique, pas inoffensive, selon une étude (Radio-Canada nouvelles)
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