L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui facilite les échanges commerciaux entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, permet une libre circulation de certains produits entre les trois pays.
Mais la possibilité que le président désigné Donald Trump veuille rouvrir cet accord inquiète les producteurs canadiens de bœuf, surtout en ce qui concerne la mesure d’étiquetage du pays d’origine.
Rich Smith, directeur général des producteurs albertains de bœuf :
L’étiquetage du pays d’origine coûtait 600 millions de dollars par année à notre industrie.
L’an dernier l’industrie bovine a vendu pour près de 1,6 milliard de dollars de produits aux États-Unis.
Si les États-Unis décident de bloquer cet accès ou ramènent la mesure d’étiquetage du produit d’origine, les ventes vont baisser.
L’OMC a déjà confirmé que l’étiquetage du pays d’origine serait inéquitable pour les producteurs canadiens et mexicains de bœuf.
Eugène Beaulieu, économiste à l’Université de Calgary, explique que les États-Unis pourraient ramener l’étiquetage d’origine, ce qui engendrerait un processus long et coûteux.
S’il décide de le remettre en place, le Canada pourrait contester son application auprès de l’OMC. Le temps de trouver une solution serait alors long et coûteux.
RCI avec Radio-Canada Nouvelles Alberta
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