Les enfants dont l’entourage stimule le goût de la lecture à un très jeune âge réussissent mieux à l’école et c’est encore plus vrai pour les garçons.
C’est ce que révèle une étude publiée la semaine dernière par l’Institut de la statistique du Québec.
Cette étude a suivi 2000 enfants dès l’âge de 5 mois jusqu’à leur adolescence à 15 ans lorsqu’ils fréquentent l’école secondaire.
Les données révèlent aussi que les enfants dont les parents sont allophones (dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais) se débrouillent mieux en lecture lorsqu’ils arrivent sur les bancs d’école au primaire et ont de meilleurs résultats scolaires à l’adolescence.
Égide Royer, spécialiste en réussite et en apprentissage scolaire à l’Université Laval à Québec, confirme ce constat.
Docteur en psychologie, M. Royer explique à Maryse Jobin que l’écart entre les garçons et les filles quant à la réussite scolaire est un phénomène qui touche autant l’Europe que l’Amérique du Nord, mais qu’au Québec cet écart y est plus élevé, car les garçons sont beaucoup moins nombreux à obtenir leur diplôme.
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