Masarah Paquet-Clouston, spécialiste en cybersécurité et récipiendaire d’un prix MITACS 2016 dans la catégorie innovation exceptionnelle.
Photo Credit: GoSecure

Le lucratif marché des faux « j’aime » débusqué par Masarah Paquet-Clouston

D’où viennent ces milliers de « follows» ou les « j’aime » qui apparaissent sur des réseaux sociaux comme Twitter et Instagram ?

Ces mentions de popularité instantanée sont-elles authentiques ? Ce n’est pas tout le temps le cas.

C’est ce qu’a découvert la jeune chercheure québécoise Masarah Paquet-Clouston lors d’un stage MITACS avec l’entreprise montréalaise GoSecure spécialisée en cybersécurité.

Masarah Paquet-Clouston a mis au point avec un autre chercheur, Olivier Bilodeau, un virus, le Linux/Moose, capable d’imiter des « botnets » qui infiltrent les routeurs pour répandre des faux « j’aime » moyennant de l’argent.

Un marché de l’ego très lucratif où 10 000 « follows » sur Instagram peuvent rapporter près de 115 dollars US.

Masarah Paquet-Clouston, qui a étudié en économie et en criminologie, raconte à Maryse Jobin comment elle s’est y prise pour mettre à jour ces stratagèmes.

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Catégories : International, Internet, sciences et technologies
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