Les perspectives s’annoncent bonnes pour les entreprises canadiennes en 2017. Elles connaîtront des investissements plus importants qu’en 2016. C’est un sondage de la Banque de développement du Canada (BDC) qui met ainsi en lumière le vent de fraîcheur qui soufflera sur le secteur entrepreneurial cette année.
Des entrepreneurs confiants et déterminés à aller plus loin
Effectué pendant deux mois en 2016 auprès de 3988 cadres de petites et moyennes entreprises canadiennes, le sondage de la BDC a permis de souligner une réelle volonté de la part des entrepreneurs de dynamiser leurs activités grâce à de nouveaux investissements.
Selon ce sondage, 70 % des entrepreneurs canadiens comptent augmenter leurs chiffres d’affaires en 2017, comparativement à 45 % l’année dernière.
Ces investissements, estimés dans leur ensemble à près de 96,6 milliards de dollars, seront plus importants dans les secteurs des technologies, de la fabrication et des exportations.
Les entreprises technologiques prévoient investir en moyenne 410 000 $ en 2017, soit 41 % de plus qu’en 2016. Elles arrivent ainsi en tête du classement de la BDC.
En deuxième position, le secteur manufacturier, avec des intentions d’investissement de 340 000 $ en moyenne, soit une hausse de 17 % par rapport à l’an dernier.
Notre étude confirme l’importance croissante de la technologie dans notre économie. Une hausse des investissements entraînera des gains de productivité, un facteur clé pour rester concurrentiel dans le contexte commercial actuel.
– Pierre Cléroux, vice-président à la recherche et économiste en chef de BDC
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Productivité, croissance et vente au rendez-vous
Le sondage souligne non seulement que la croissance sera en progression, mais aussi que les ventes connaîtront une ascension importante dans l’ensemble des provinces et territoires.
Les activités seront dynamisées dans un contexte qui s’annonce encourageant, notamment en Alberta, où les PME arrivent en tête de peloton avec un bond des investissements de 17, 1 % cette année, alors qu’elles sont stimulées par la stabilisation des cours du pétrole brut.
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Cette tendance à la hausse des investissements sera également visible au Québec et en Ontario, avec respectivement 0,6 % et 2,9 % de taux de croissance des investissements par rapport à l’année dernière.
Tandis que les investissements vont rester stables dans la région de l’Atlantique, ils connaîtront un recul en Colombie-Britannique, dans les Territoires (-5,4 %) et les Prairies (- 17,5 %).
Malgré le manque de liquidité et de personnel qualifié, les entreprises à l’échelle nationale sont déterminées à accroître leur potentiel en poursuivant leurs investissements.
Moins du quart des répondants envisagent de faire appel au crédit pour réaliser leurs projets, préférant utiliser leurs fonds de roulement et d’autres fonds internes, alors que les conditions de crédit sont plutôt favorables.
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