Teamsters Canada est affiliée à la fraternité internationale des Teamsters qui comptent 1,4 million de membres en Amérique du Nord. Au Canada, la structure représente les intérêts de 115 000 membres dans tous les secteurs d’activité et elle a favorablement accueilli la position du gouvernement canadien sur plusieurs points lors de la rencontre au sommet entre Justin Trudeau et le président des États-Unis, Donald Trump.
L’intérêt des travailleurs et de la classe moyenne au premier plan
C’est dans des termes élogieux que Stéphane Lacroix, le directeur des relations publiques de Teamsters Canada, s’est prononcé sur la rencontre entre Justin Trudeau et Donald Trump.
Sur le plan diplomatique, M. Lacroix a salué le succès de la rencontre qui s’est déroulée sans accroc et qui a permis au Canada de faire connaître sa position sur différents sujets, bien que certains sujets d’importance n’aient pas été abordés.
Dans un entretien avec Alice Chantal Tchandem, Stéphane Lacroix a tenu à mentionner le soutien du syndicat des Teamsters à l’idée du gouvernement de mettre en avant les intérêts des travailleurs et de la classe moyenne.
Mentionnant le fait que les économies canadiennes et américaines sont interdépendantes sur plusieurs plans, M. Lacroix a voulu souligner l’importance pour les deux pays de maintenir la libre circulation des personnes et des biens, car le bien-être social des millions de travailleurs en dépend.
En maintenant des relations économiques soudées avec moins de contraintes tarifaires, une telle situation serait avantageuse pour les deux économies, a soutenu Stéphane Lacroix, qui mentionne en plus que des centaines de milliers d’emplois Teamsters, principalement dans le secteur manufacturier, ont été créés grâce à un libre-échange stable entre le Canada et les États-Unis.
C’est ainsi que Teamsters Canada manifeste son souhait de voir les deux pays continuer à travailler ensemble pour assurer des échanges commerciaux toujours plus profitables.
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Promotion de l’entrepreneuriat féminin
Teamsters Canada a également salué le fait que les deux dirigeants aient choisi de souligner les efforts des femmes qui prennent des initiatives dans différents secteurs et qui contribuent à la création d’emplois et à la croissance économique dans leurs pays.
La table ronde sur les entrepreneures a été pensée pour encourager ces femmes qui sont des chefs d’entreprises et susciter l’intérêt de celles qui hésitent à se lancer en affaires à mener des actions dans ce sens.
Stéphane Lacroix estime que le fait de soutenir le renforcement socioéconomique des femmes entrepreneures et chefs d’entreprises est une bonne manière de donner des chances égales à tous sur le marché des affaires,
C’est dans ce but qu’un Conseil canado-américain a été créé. Une initiative qui est positivement appréciée du fait qu’elle favorisera la croissance des entreprises qui sont dirigées par des femmes ainsi que l’épanouissement socioprofessionnel de celles-ci.
La seule ombre au tableau de cette rencontre a été, selon le syndicat des Teamsters, l’exclusion des syndicats des réunions auxquelles les seules patronnes ont été conviées, alors même qu’une proportion importante de travailleurs est représentée par les syndicats.
Les risques d’une telle omission, comme l’ont souligné les responsables de Teamsters Canada, sont l’élaboration de « politiques inéquitables qui auront des impacts négatifs sur l’ensemble du marché du travail si les travailleurs ne sont pas inclus dans les discussions ».
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