24 heures après de dépôt du budget 2017 du Canada au Parlement, le premier ministre canadien a plaidé jeudi que la mesure fiscale était «trop complexe» a gérer et qu’au final « n’y avait pas énormément de gens qui en profitaient ».
Des usagers du transport en commun de Calgary joignent leurs forces pour pousser leur bus hors de la neige – CBC
Investir l’argent de tous les contribuables en lieux et place directement dans les infrastructures est une meilleure façon selon lui d’encourager les gens à utiliser le transport en commun qu’un crédit d’impôt, a fait valoir jeudi Justin Trudeau.
En conférence de presse à Toronto, il a précisé que l’élimination du crédit d’impôt permettra d’économiser des sommes qui pourront être redirigées vers de nouvelles infrastructures de transport collectif ou de nouveaux autobus, ce qui est plus sensé, a soutenu M. Trudeau.
La chef intérimaire du Parti conservateur, Rona Ambrose, a sévèrement reproché au gouvernement Trudeau sa décision de faire disparaître cette mesure fiscale.
Aide-mémoire… – Le crédit d’impôt ne sera plus en vigueur à compter du 30 juin 2017, selon ce qui est écrit dans le budget déposé mercredi par le ministre des Finances, Bill Morneau. – Son élimination s’inscrit dans le cadre du ménage fiscal que les libéraux ont commencé à effectuer.
Le maire de Toronto John Tory et le ministre des Finances Bill Morneau annoncent des investissements de 474 M$ pour le transport collectif à Toronto il y a quelques mois.
Diverses enquêtes internationales ont beau leur rappeler qu’ils habitent parmi les villes au monde où il fait le mieux vivre, les Montréalais, Torontois et Vancouverois sentent qu’on leur marche dessus dans les transports en commun.
Des autobus trop pleins qui ne s’arrêtent plus aux arrêts même par temps glacial. Des métros bondés, où il n’y a plus de place pour monter. Des usagers qui ne savent jamais s’ils vont pouvoir arriver à l’heure.
L’annonce il y a deux semaines par le gouvernement canadien d’un réinvestissement massif dans les infrastructures de transports en commun ne devrait pourtant offrir un soulagement et livrer de véritables solutions concrètes qu’au mieux dans quelques années.
Entre-temps, la situation s’aggrave au point où l’option du transport en commun n’attire plus contribuant ainsi à une congestion encore plus grande des véhicules dans les rues des trois grandes villes du pays.
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