Image tirée du site web du ministère sur la condition féminine du Canada

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Photo Credit: Ministère sur la condition féminine du Canada

Justin Trudeau engagé à faire avancer la cause de l’égalité des femmes dans le monde

En pleine Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, alors que se poursuit la série de rencontres consultatives régionales dans l’ensemble du pays pour recueillir les commentaires des survivantes et des familles, le premier ministre du Canada Justin Trudeau a annoncé ce mardi qu’il participera au Women in the World Summit à New York le 6 avril. 

Lors de cette rencontre, Trudeau se joindra à des chefs d’entreprise, à des artistes et à d’autres activistes qui discuteront de la manière dont l’autonomisation économique des femmes accélère la croissance économique. Ils parleront également des progrès qu’il reste encore à réaliser pour assurer l’égalité des sexes.

Le premier ministre profitera aussi de son passage à New York pour rencontrer le secrétaire général des Nations Unies (ONU), António Guterres, et réaffirmer l’engagement ferme du Canada auprès de l’ONU et à l’égard de sa mission dans le monde.

« Nous avons fait de réels progrès en vue de faire avancer la cause de l’égalité des femmes, surtout dans les dernières décennies, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire. Nous avons besoin de la participation pleine et égale des femmes partout dans le monde. Notre gouvernement s’engage à continuer d’être un leader en ce qui concerne l’égalité des sexes, la prévention de la violence fondée sur le sexe, et l’autonomisation des femmes au travail, pour que nous puissions tous réaliser notre plein potentiel et créer une économie plus forte et plus prospère. »  — Justin Trudeau, premier ministre du Canada.

Image tirée du site web du Ministère de la condition féminine du Canada
 Faits saillants sur la condition féminine au Canada

Trop peu de femmes ont accès au pouvoir.

  • Les femmes n’occupent que 21,6 % des sièges des conseils d’administration des entreprises

Les femmes sous-représentées en politique.

  • La 42e législature du Canada compte seulement 26 % d’élues  
  • En 2015, les conseils municipaux comptaient 28 % de femmes, et 18 % des municipalités avaient une mairesse à leur tête

Les femmes assument encore majoritairement le rôle d’aidante familiale.

  • Les femmes consacrent plus de temps que les hommes aux soins de leurs enfants.
  • En 2010, les femmes passaient en moyenne 50,1 heures par semaine à offrir des soins non rémunérés à des enfants, soit plus du double (24,4 heures) du temps consacré par les hommes à ces soins.
  • En 2010, les femmes étaient près de deux fois plus nombreuses que les hommes (49 % contre 25 %) à fournir des soins à une personne âgée plus de 10 heures par semaine.
  • Les femmes consacrent plus de temps que les hommes aux travaux ménagers. En 2010, elles y consacraient 13,8 heures par semaine, contre 8,3 pour les hommes.

Les femmes sur le marché du travail tendent à gagner moins que les hommes.

  • Le revenu moyen des femmes (exprimé en pourcentage du revenu des hommes, et indépendamment du type d’emploi) était de 68,4 % en 2014, ce qui laisse supposer un écart de plus de 30 %.
  • Parmi la main-d’œuvre à temps plein, les travailleuses ne gagnent que 73,3 % du salaire des travailleurs au Canada, ou près de 27 % de moins. La main-d’œuvre à temps partiel est aux deux tiers féminine.

Il y a encore beaucoup de femmes victimes de violence fondée sur le sexe.

  • Même si l’on considère les autres facteurs de risque, les femmes courent toujours 20 % plus de risques d’être victimes de violence.
  • La grande majorité des victimes d’agressions sexuelles (87 %) et de harcèlement criminel (76 %) sont des femmes.

Certaines femmes sont particulièrement vulnérables à la violence fondée sur le sexe.

  • Comparées aux autres Canadiennes, les femmes autochtones risquent trois fois plus d’être victimes de violence conjugale.

Proposée en décembre 2015, l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a été officiellement lancée par le gouvernement fédéral en août 2016. L’Enquête est une réponse aux informations confirmant que les femmes autochtones, qui ne  représentent que 4 % de la population féminine du Canada, comptent pour 16 % des femmes assassinées au pays entre 1980 à 2012.

L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées travaille de façon indépendante par rapport au gouvernement fédéral, aux gouvernements provinciaux et territoriaux et aux sociétés d’État. Elle est dirigée par cinq commissaires des différentes régions du pays dont le mandat est d’examiner et de rapporter les causes systémiques de toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles autochtones au Canada. 

La commission a le pouvoir de déterminer la meilleure façon de s’acquitter de son mandat et de formuler des recommandations.

La Loi sur les enquêtes donne aux commissaires le pouvoir de mener l’enquête indépendamment. Les commissaires pourront :

  • convoquer des témoins;
  • obliger des témoins à témoigner;
  • exiger la production de documents ou d’objets qu’ils jugent pertinents à leur enquête.
Radio Canada International avec Bureau du premier ministre du Canada, le Ministère de la condition féminine du Canada et l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. 
Catégories : Autochtones, Société
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